Du 6 juillet au 10 juillet derniers, s'est tenu à PRAGUE la rencontre
                    annuelle des membres du MEVD*, sur le thème suivant : « Quel homme pour le
                    troisième millénnaire ? ».
                    
                    A cette occasion, ont été mises en ouvre une analyse et une évaluation des
                    implications bioéthiques de la « Charte des Droits Fondamentaux de l'Union
                    Européenne », qui voudraient définir l'identité culturelle de l'Europe.
                    
                    Les participants ont pu exprimer leur accord unanime avec
                    la Charte, lorsque  cette dernière affirme que la personne humaine est « au
                    centre de son action » et que cette dernière jouit d'une dignité inviolable.
                    
                    Nous avons jugé favorablement les points suivants :
- L'interdiction de mettre en ouvre des pratiques sélectives ;
- L'interdiction de commercialiser le corps humain ;
  - L'interdiction du clonage reproductif.
                    
                    Par contre, en ce qui concerne la tentative, de la part de la Charte, pour 
                    préciser les droits fondamentaux du sujet humain, dans ses différents états: enfants, personnes âgées, personnes handicapées et générations futures, un
                    vif regret s'est manifesté, regret que l'on n'ait pas eu le courage d'
                    inclure, dans cette définition des droits de la personne humaine, une
                    référence appuyée à la défense de la vie pré-natale.
                    
                    Aussi, nous demandons que, dans la rédaction définitive, la Convention de l'
                    Union Européenne reconnaisse le principe de l'égale dignité de tous les  êtres humains, à tous les stades de la vie, dès la conception, étant donné
                    qu'une telle dignité est indivisible.